PARIS

HONG KONG

ERIC GUICHAOUA-SERRA

FRENCH STORY-TELLING PHOTOGRAPHER

Photo Story

Each photo has its own story. Here are one photo, and its true story…

"The Same Moon", Hong Kong

 

It was one of those many times when I was about to leave HK before coming back.

Leaving HK at that time was a double pain for me. Not only was I leaving the place that I dare call "home", with still uncertainty about my return, but I was also leaving the person who was dearest to me and who shared my life (I should have written "who is dearest to me" instead of "who was dearest to me", since almost 10 months after our separation, my feelings are intact...).

A Pakistani friend had asked me for a coffee before my departure, and we had arranged to meet in Causeway Bay. The coffee dragged on, we talked a lot, about Hong Kong, Pakistan, France, and when we went outside night had already fallen, and the moon was full.

Of course, I had my camera with me, and I took this picture thinking, “Wherever we are, the Moon is the same for everyone. There is only one. and this concept began to creep into my head that my other half and I, even separated by distance, could think of each other looking at "the same Moon".

Our story is over, and not, you can imagine, on my initiative. But even now, when I look at the Moon, it is him that I think of.

   

C’était une de ces nombreuses fois où j’étais sur le point de quitter HK avant d’y revenir.

Quitter HK, à cette époque, était pour moi une double peine. Non seulement je quittais l’endroit que j’oser appeler « chez moi », avec toujours une incertitude quant à mon retour, mais je quittais aussi la personne qui m’était la plus chère et qui partageait alors ma vie (j’aurais du écrire « qui m’est la plus chère » au lieu de « qui m’était la plus chère » , puisque presque 10 mois après notre séparation, mes sentiments sont intacts…).

Un ami pakistanais m’avait sollicité pour un café avant mon départ, et nous nous étions donné rendez-vous à Causeway Bay.Le café s’est éternisé, nous avons beaucoup parlé, de Hong Kong, du Pakistan, de la France, et quand nous sommes ressortis à l’extérieur la nuit était déjà tombée, et la lune était pleine.

J’avais bien entendu mon appareil photo avec moi, et j’ai fait cette photo en pensant, « Où qu’on soit, la Lune est la même pour tout le monde. Il n’y en a qu’une. », et commençait à cheminer dans ma tête ce concept selon lequel, ma moitié et moi, même séparés par la distance, nous pouvions penser l’un à l’autre en regardant « la même Lune ».

Notre histoire est terminée, et pas, vous vous en doutez, à mon initiative, mais encore maintenant, quand je regarde la Lune, c’est à elle que je pense.